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Le TOGO

ORIGINE ET PRÉSENTATION DU TOGO

Le Togo est une création artificielle qui est le résultat des luttes d’influence des nations européennes au 19e siècle. A la suite du traité de protectorat signé le 5 juillet 1884 entre le roi MLAPA III de Togoville et l’Allemand NATCHIGAL, c’est ainsi qu’une colonie allemande fut créée et prit le nom de Togo.

Après le traité de Versailles, la France et la Grande Bretagne se partagèrent le Togo : le Togo britannique de 33800 km² est annexé par la Gold Coast (actuel République du GHANA) en 1956. Le Togo français de 56600 km² devient autonome et accèdera à l’indépendance le 27 Avril 1960. Pays de l’AOHC (Afrique Occidentale Humide et Côtière), il est situé sur le 6ème degré et le 11e degré de la latitude Nord et sur une largeur de 50 à 150km entre les méridiens 0 et 1,6 degré de la longitude Est. Le Togo s’étire de l’océan Atlantique  à la frontière méridionale du Burkina Faso, mais les frontières naturelles  se trouvent  sur le Golfe de Guinée et le Bas Mono.

Le Togo présente un relief peu accidenté et caractérisé par une chaîne montagneuse d’une altitude moyenne de 800 mètres ainsi que deux plaines alluviales. Le Togo appartient au domaine des climats chauds: au Nord, il règne ainsi un climat tropical soudanais et au Sud le climat Guinéen. Cependant à l’intérieur de chaque région s’observent les micro climats de montagne. Les cours d’eau du Togo regorgent dans les  régions liées  aux climats. Ils se regroupent en trois grands systèmes :

-         le bassin de volta avec l’Oti

-         le bassin du Mono

-         le système des cours d’eaux côtières.

Le Togo présente une gamme de sols qui dépend du climat et qui entraîne une grande variété de culture. On trouve aussi au Togo les végétations forestières avec une faune abondante et diversifiée. L’agriculture occupe la 1ere place dans l’économie togolaise car elle est pratiquée par plus de 80% de la population rurale. La production sert à nourrir la population, à alimenter le commerce et les industries de transformation. Les cultures vivrières soutiennent le commerce intérieur tandis que les cultures d’exportation soutiennent  le commerce extérieur et  apportent les devises. Les oléagineux et les vivres soutiennent les industries de transformation. Le tourisme est une grande source de revenu pour le Togo. Les possibilités techniques du Togo sont énormes. Chacune des cinq régions du Togo présente des sites attractifs qui accueillent chaque année des milliers de touristes de tout horizon. Le Haut Commissariat du Tourisme s’occupe de l’aménagement des sites touristiques et de la rénovation des capacités hôtelières du Togo. Compte tenu du rôle prépondérant que joue l’infrastructure des transports et de communications sur l’économie nationale, les pouvoirs publics concentrent d’énormes sacrifices afin de les adapter aux réalités et aux besoins du monde.

Au Togo le commerce représente 59% du PIB. Il y a deux secteurs principaux qui engagent le commerce au Togo : le secteur intérieur et le secteur extérieur.

 

SUPERFICIE :                         56600 Km²

POPULATION :                      5 000 000 Habitants

DENSITE :                              89 Habitants/Km²

CAPITALE :                            LOME


LIMITE

NORD :                  BURKINA FASO

SUD :                    OCEAN ATLANTIQUE

EST :                     REPUBLIQUE DU BENIN

OUEST :                REPUBLIQUE DU GHANA

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Sokodé est une ville Togolaise, considérée comme la deuxième du pays, avec une population d’environ 113 000 habitants, elle est située au centre du pays, à mi-chemin entre le climat tropical du bord de mer et le climat sec du Sahel. C'est la ville des Kotokoli, du nom de l’ethnie majoritaire, et le chef-lieu de la province du Centre et de la préfecture de Tchaoudjo. C’est une ville multi-ethnique et multi-religieuse, dominée par l’islam.

 

 

Histoire

 

Centre de Sokodé

Aux vieilles souches autochtones de la région se sont mélangés dans un premier temps des immigrés gourma, issus de la partie orientale de la Boucle du Niger, entre Ouagadougou et Niamey, qui apportèrent la structuration politique en chefferies. À cette structure, commerçants et artisans soudanais (les Mandingues, originaires du Mali historique) et hausas ajoutèrent dès le XVIe siècle un élément dynamique décisif, qui fera la réussite de la ville : l’islam, et, avec lui, le sens des affaires liées aux relations commerciales. En choisissant, fin 1897, d’installer un poste à Sokodé, les Allemands entérineront le rôle commercial de ces chefferies kotokoli.

La ville s’est donc développée à l’époque précoloniale en tant que carrefour commercial sur la route de la cola entre le Ghana et le Bénin, puis, aujourd’hui, comme lieu de passage obligé sur le seul axe routier nord-sud du Togo, reliant la capitale Lomé au Burkina Faso. Son urbanisation s’est accélérée lors de la colonisation. La ville est constituée d'anciens villages devenus aujourd'hui de véritables quartiers urbains. Sa croissance a aussi été l’œuvre de villages entiers qui se sont rapprochés de la ville et des migrations interurbaines.

Sokodé est aujourd’hui encore gérée de manière complémentaire par la Mairie et les chefs coutumiers traditionnels. Historiquement, les chefferies des différents villages étaient englobées dans une chefferie suprême, celle de Tchaoudjo. À chaque changement de règne, le nouveau souverain devait être pris, à tour de rôle, dans une autre localité (toujours entre les villages constitutifs, au nombre de sept). Ce sont les Daro de Tchalo, village au sud de Sokodé, qui étaient chargés du choix des nouveaux chefs. Les musulmans de Diaouré restèrent à l’écart de cette construction politique, tout en bénéficiant d’une large autonomie, avec à leur tête un chef des musulmans (malwa-uro),aidé par deux femmes: Nana Gnô et Kpegna, respectivement la mère du Chef et la chargée des affaires féminines, toujours issu du groupe patronymique des Tourés- et sous la responsabilité directe du chef suprême. Aujourd’hui, c’est le chef de Komah qui assume le rôle suprême (la régence).

 

Population et économie 

Sokodé est la ville avec la plus forte proportion de population musulmane du Togo. 70 % de la population est musulmane, les 30 % restants étant chrétiens, en grande majoritécatholiques 3.

La plupart des habitants de Sokodé parlent le kotokoli, (ou tem). L’ethnonyme kotokolicorrespond à l’appellation qui était donnée à ces locuteurs du tem par les commerçants soudanais de la Boucle du Niger. De nombreuses autres langues togolaises y sont parlées, en particulier l’ewé, la langue dominante du sud du pays, et le kabyé, langue dominante de larégion de Kara, plus au nord. Le kotokoli et le kabyé sont deux langues proches.

Du point de vue de l’habitat, on peut scinder la ville en deux parties : le centre, avec une très forte densité d’habitat, de type traditionnel, et les périphéries, à l’habitat de moins en moins en dense à mesure que l’on s’éloigne du centre. Les matériaux modernes se substituent de façon croissante aux matériaux traditionnels (banco) lorsque l’on suit cette même progression.

Aujourd’hui, l’économie de Sokodé est gouvernée par les secteurs des transports, du commerce et de l’artisanat. Il n’y a pas d’activité industrielle.

 

Topographie et hydrographie

Sokodé est caractérisée par un réseau hydrographique très dense et un relief collineux. Les deux rivières principales sont le Kpondjo et le Kpandi, qui se jettent dans la Na. Cette dernière aboutit dans le fleuve Mono. La frontière entre le bassin versant du Mono et le bassin du Volta se situe à quelques kilomètres au nord de la ville. On se trouve alors dans le bassin-versant de la rivière Mô.

 

Climat

 

Campagne autour de Sokodé

Située à une altitude moyenne de 340 m, à mi-chemin entre l’océan et la bande sahélienne, Sokodé (8°59’N-1°09’E) jouit d’un climat de transition. C’est un climat tropical, à deux saisons bien marquées : lasaison des pluies, qui va d’avril à octobre, avec un pic de juillet à septembre, et la saison sèche, de novembre à mars. Les précipitations se situent entre 1'200 et 1'500 mm par an et le nombre de jours de pluie varie entre 100 et 1304. La température moyenne est de 26 °C (1961-1990). L’évaporation est élevée, estimée à 1500 mm/an 4, et est particulièrement marquée en période d’harmattan, de novembre à janvier. Le taux d’humidité est très variable, et dépend de tous les facteurs précités.

 

Zone rurale[modifier 

De nombreux agriculteurs, maraîchers et éleveurs vivent sur les pourtours de Sokodé.

Les maraîchers sont regroupés en particulier le long des rivières Kpondjo et Inusayo. La plupart des zones de maraîchage sont des zones inondables ; les maraîchers commencent donc à cultiver après la saison des pluies. Durant cette dernière, ils se convertissent en agriculteurs : ils cultivent alors du maïs sur leurs terres non inondées.

Les agriculteurs cultivent avant tout du maïs, du manioc, de l’igname, du piment et desharicots.

Les éleveurs font pour la plupart partie de l’ethnie peule. De nombreux Peuls se sont sédentarisés autour de Sokodé. Ils élèvent des troupeaux de vaches et cultivent les champs. Parallèlement, des Peuls nomades passent fréquemment près de Sokodé, avec leurs troupeaux de zébus en route entre le Burkina Faso et le Nigeria.

 

Fêtes

Gadao-Adossa-Kosso : La fête des Kotokoli. Trois jours de fête, de vendredi à dimanche. Célébrée la veille d’Adossa, Gadao a pour fonction de remercier les ancêtres pour l’abondance des récoltes. Adossa, ou fête des couteaux, est une fête initiatique dont l’origine remonte aux guerriers semassi qui exerçaient leur puissance et leur vaillance en se soumettant à des épreuves de forces. Le lendemain a lieu Kosso, la fête des femmes, où ces dernières viennent danser sur le terrain municipal de Sokodé. En 2008, cette fête a eu lieu fin mars.

Les autres fêtes sont plutôt évènementielles et sans date précise. Entre autres, de grandes fêtes sont organisées par les différents clans de Sokodé. Dans la plupart des fêtes sont invités des danseurs traditionnels de la région, ainsi que des cavaliers mimant les guerriers semassi, filant à toute allure au milieu de la foule.

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